domingo, 23 de novembro de 2014

Quelle est la visée du libertinage sadien: nature ou anti-nature?

Redigi o texto abaixo em 1993 como trabalho de aproveitamento para a disciplina “Philosophie et libertinage” (“license”)  sob a responsabilidade do professor Phelippe Berthier  da Université de Paris III.

 

 

            En premier lieu nous essayerons de saisir ce que signifie la notion de nature chez Sade. Ensuite il sera utile d´expliquer si elle se rapproche ou se différencie de la vision de Rousseau et de Diderot et en quoi.Finalement on cherchera à montrer dans quelle mesure le système sadien peut se légitimer en dépit de tous les paradoxes et ambiguités qu´il comporte.
              La nature, cette idée maîtresse du XVIIIème, reçoit une interprétation spécial chez  Rousseau. Que peut-on comprendre quand il dit: “Obéissons à la nature….?” (Émile, p. 375) ( avant d´ajouter: “...nous connaîtrons avec quelle  douceur elle règne, et quel charme on trouve, après l´avoir écoutée, à se rendre un bon témoignage de soi”). Quand il parle de “l´état de nature”, il s´agit là, si nous voulons résumer en quelques mots, d´un état où l´homme a vécu avant l´apparition de la civilisation, une sorte d´âge d´or idylique où il est heureux.
          L´homme “naturel” a, alors, une répugnance instinctive à voir souffrir et  à faire souffrir. Il n´a aucune agressivité contre ses semblables  (s´il en rencontre). Au contraire, il se caractérise par sa capacité d´identification, son instinct de commisération.
           On verra que Sade reprend en quelque sorte l´idée de Rousseau selon laquelle l´homme naturel est en deça de toute  relation sociale et de toute loi. Mai Sade inverse les données puisque pour lui c´est la violence qui est naturelle à l´homme.
             En effet, si pour le premier, la vie civilisée va corrompre cet prétendue “bonté” originelle, chez le second, l´homme est originallement pervers.
            On lit dans le livre IV de l´Émile: “La source  de nos passions, l´origine , et principe de toutes les autres, la seule qui naît avec l´homme et ne le quitte jamais tant qu´il vit, est l´amour de soi: passion primitive, inée, antérieure à toute autre (...)”, p. 275.
         Le philosophe nous explique encore que les autres passions ne seront que modifications de celle-ce. Mais,  il sera         nécessaire de bien maîtriser l´amour de soi pour  qu´il ne devienne pas amour-propre.
         Pour que l´homme soit satisfait de son état, on l´empêchera de se comparer avec les autres sous peine  de voir naître “ des passions haineuses et irascibles” Ibid., 277. (continua)

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