quarta-feira, 24 de dezembro de 2014

Quelle est la visée du libertinage sadien?


(suite de l´article du 6 décembre)


         Eugénie, “l´écolière”, aura comme “lycée” le boudoir où elle  recevra tour à tour des “dissertations théoriques” et des “leçons pratiques”. Ayant toujours le soin de présenter le langage particulier aux « voluptés libertines », les « instituteurs » d´Eugénie trouveront eux-mêmes une jouissance à cet acte, car l´activité pédagogique est non  seulement une activité  de séduction mais aussi  une activité  voluptueuse : «  Les premières acquisitions sont d´ordre lexical, mais, très vite, les petites élèves apprennent à articuler le ‘vocabulaire technique’ en phrases et passant à la fois au niveau syntaxique et à la  pratique. Car dès ce stade, la pédagogie libertine fait du plaisir à la fois  sa fin et son moyen » (Philippe Roger, La philosophie dans le pressoir, p. 74).    

         Il est temps maintenant de trouver un autre  point de convergence entre Rousseau et Diderot, qui les opposera à Sade. En faisant  abstraction de toutes les différences existants entre les deux, il ne serait pas faux de dire qu´ils tombent d´accord sur un point primordial : la pitié . Dans le livre IV d´Émile, il est question , entre autres choses, de la pitié, qui naît de l´identification avec l´autre.

         On exclut la polémique entamée dans le Neveu à propos du rapport entre l´homme de génie et la sensibilité, afin de mettre en lumière la voie que Diderot voulait suivre, celle de la justice. Il fait de la bonté la qualité morale suprême.

         L´article  « l´Humanité » de l´Encyclopédie (probablement signé par Diderot) nous apprend que « ... ce noble  et sublime enthousiasme se tourmente des peines des autres et du besoin de les soulager ; il voudrait parcourir l´univers pour abolir l´esclavage, la superstition, le vice et le malheur. »

         On imagine tout de suite la frappante réponse du Marquis « à quel   titre lui éviterions-nous une douleur qui ne nous coûtera jamais une larme, quand il est certain que de cette douleur va naître un très grand plaisir pour nous. La philosophie dans le boudoir , p. 128. Cette  théorie, en privilégiant les désirs individuels, trouvera  une justification dans les actions les plus monstrueuses, car elles  sont dictées par la nature : «  Commencez à partir d´un point, Eugénie, c´est que rien n´est affreux en libertinage, parce que tout ce que  le libertinage  inspire l´est également par la nature (...) Ibid., p. 107.

 

 

 

 

 

sábado, 6 de dezembro de 2014

Quelle est la visée du libertinage sadien: nature ou anti-nature?


(suite de l´article du 28 novembre)

On ne parlera pas ici des sujets qu´ils ont choisis afin d´appliquer leurs théories. Multiples sont les différences entre le jeune Émile, issu d´un milieu champêtre, choisi parmi les hommes “vulgaires” et la “belle” Eugénie, issue de la noblesse d´épée, comme d´ailleurs presque tous les personnages de “La philosophie dans le boudoir”. On iniste sur le fait que le libertinage est un “privilège” d´une couche  sociale précise. Le peuple, ou plutôt  la “population” (Ibid. p158) est négligée  dans le système sadien. Ce qui nous intéresse sera  la place primordial dont bénéficie le maître (soit le “précepteur”, soit “l´instituteur”). Selon Rousseau et Sade, quel sera donc le rôle réservé au maître? Quelle conception celui-ci a-t-il de la nature?  

         Rendre son élève heureux, pour sa vie présente et future, voilà le but ultime du précepteur d´Émile. L´auteur du “Contrat social” croit que pour y arriver une seule voie est possible, celle de la vertu.

         Il affirme que l´homme naturel, est un homme préservé des falsifications de la société. Étant né pour vivre avec ses semblables, l´homme doit connaître les limites des plaisirs. La présence d´un précepteur est donc indispensable car il saura apprendre à son élève à dompter ses impulsions. Le seul moyen d´obéir à la nature, sera de ne jamais obéir à soi-même.
Voyons maintenant comment l´auteur de “Justine” s´oppose à cette “machine anti-libertine” qu´est l « Émile ». La position extrême défendue par Rousseau trouvera dans “La philosophie dans le boudoir”  une réponse aussi radical.   
         On soulignera d´emblée que chez Sade, nous sommes loin d´une préoccupation de sociabilité. L´individu n´est pas à priori capable des sentiments sociables.
         Nous savons que le grand souci des philosophes au XVIIIème était le raport de l´homme  avec son milieu.
         Voyons par exemple Diderot, dans le “Neveu”: il argumente que l´homme en se conformant à “l´usage” (à ce qui est et non à ce qui devrait être) non seulement on y trouve son compte, mais il est  en outre utile “à ses entours”. Pour lui la morale se fonde sur l´usage. Il ne faut pas agir autrement que les autres  hommes, ni tenter de changer les moeurs, par exemple, en ne s´y conformant pas. Diderot défend même une maîtrise de soi qui conduirait à ne plus obéir aux désirs personnels, mais à être capable de s´adapter à une socièté en faisant quelques sacrifices.
         Pour Sade, le conformisme de l´homme à son milieu est rejeté. Nous sommes devant l´exaltation de l´individu. L´important est que ce dernier puisse trouver son plaisir, en suivant ou non les normes ( aussi impératives et anciennes soient-elles). Même s´il ne contribue en rien au bien-être de son prochain (ce langage chrétien est considéré, d´ailleurs, comme sophistique par le Marquis); on ne lui imputera alors aucune faute puisqu´il en est satisfait: “…et chacun n´est il pas pour soi dans le monde ?” “La philosophie dans le boudoir”, Idem, p. 128.

         Cet objectif ( le plaisir complet) ne sera possible qu´à la suite d´une iniciation d´un cours donné par des libertins philosophes.
 
(continua)

 

 

 

sexta-feira, 28 de novembro de 2014

Quelle est la visée du libertinage sadien: nature ou anti-nature?


 (continuação do post de 23/11/14- suite de l´article de 23/11/14)

Afin de discipliner  les passions, Rousseau crée aussi tout un système de contraintes. On verra que chez Sade le but sera inverse. Il faut “briser les fers” se débarrasser de tous les préjugés par exemple l´amour  filial.

Le genevois ajoute encore: “... ce qui rend l´homme essentiellement bon est d´ avoir peu de besoins.”

La théorie développée dans l´Emile s´approche de l´Ethique

 d´ Épicure dans la mesure où celle-ci nous enseigne à se suffire à soi-même, à n´avoir que des désirs “naturels et nécessaires” pour mener une vie heureuse.

         Comme le philosophe grec, Rousseau croit qu´on atteint le bonheur à condition de vivre  en accord avec la nature et de préserver cet état en empêchant le déreglement de l´amour propre, de l´égoísme, des ambitions et des envies.

         Cette position va de pair  avec la vision de Diderot exprimée par le vieillard thahitien quand il s´adresse à Bougainville: “… nous  sommes innocents, nous sommes heureux; et tu ne peux que nuire notre bonheur. Nous suivons  le pur instinct de la nature; et  tu as tenté  d´effacer de nos âmes son caractère. Ici tout est à  tous: et tu nous a prêché je ne sais quelle distinction  du tien et du mien.” Supplément au voyage de Bougainville, p. 148.

         On lit dans l´Émile: “Le vrai contentement n´est gai ni folâtre”. Là encore on s´approche du but épicurien: l´ataraxie, c´est- à-dire, l´absence de trouble qui assure à l´homme le bonheur. On trouvera le plaisir en menant une vie vertueuse.

         Or, Sade postule, lui-aussi, le plus strict respect de la nature. La devise des épicuriens et des stoîciens “vivre en accord avec la nature” pouvait même servir de sous-titre au pamphlet “Français encore un effort  si vous  voulez être républicains.”

         Cependant, le respect de la nature chez le marquis de Sade implique l´abandon de toutes les chaînes, de tous les préjugés. L´homme devra laisser livre  cours à ses impulsions de toutes sortes.

         Chez Rousseau, dans l´Émile, tout le système d´éducation vise   à rendre son élève incorruptible et résistant aux désirs voluptueux. Mais tous deux défendent  une théorie  qui a pour fin  que l´homme atteigne le bonheur.

         Nous aborderons, donc, une des questions fondamentales et communes aux deux penseurs: l´importance qu´ils accordant à l´éducation. En effet, ils élaborent des programmes pédagogiques. Le premier aura le souci d´une morale de la vertu, chez  le second on a affaire à une  anti-morale, à une instruction ayant comme but le vice dans lequel  peut s´épanouir le bonheur. ( Autant qu´on puisse parler du bonheur chez les personnages sadiens, “bonheur” souvent fondé sur le malheur fait aux autres). (continua).

domingo, 23 de novembro de 2014

Quelle est la visée du libertinage sadien: nature ou anti-nature?

Redigi o texto abaixo em 1993 como trabalho de aproveitamento para a disciplina “Philosophie et libertinage” (“license”)  sob a responsabilidade do professor Phelippe Berthier  da Université de Paris III.

 

 

            En premier lieu nous essayerons de saisir ce que signifie la notion de nature chez Sade. Ensuite il sera utile d´expliquer si elle se rapproche ou se différencie de la vision de Rousseau et de Diderot et en quoi.Finalement on cherchera à montrer dans quelle mesure le système sadien peut se légitimer en dépit de tous les paradoxes et ambiguités qu´il comporte.
              La nature, cette idée maîtresse du XVIIIème, reçoit une interprétation spécial chez  Rousseau. Que peut-on comprendre quand il dit: “Obéissons à la nature….?” (Émile, p. 375) ( avant d´ajouter: “...nous connaîtrons avec quelle  douceur elle règne, et quel charme on trouve, après l´avoir écoutée, à se rendre un bon témoignage de soi”). Quand il parle de “l´état de nature”, il s´agit là, si nous voulons résumer en quelques mots, d´un état où l´homme a vécu avant l´apparition de la civilisation, une sorte d´âge d´or idylique où il est heureux.
          L´homme “naturel” a, alors, une répugnance instinctive à voir souffrir et  à faire souffrir. Il n´a aucune agressivité contre ses semblables  (s´il en rencontre). Au contraire, il se caractérise par sa capacité d´identification, son instinct de commisération.
           On verra que Sade reprend en quelque sorte l´idée de Rousseau selon laquelle l´homme naturel est en deça de toute  relation sociale et de toute loi. Mai Sade inverse les données puisque pour lui c´est la violence qui est naturelle à l´homme.
             En effet, si pour le premier, la vie civilisée va corrompre cet prétendue “bonté” originelle, chez le second, l´homme est originallement pervers.
            On lit dans le livre IV de l´Émile: “La source  de nos passions, l´origine , et principe de toutes les autres, la seule qui naît avec l´homme et ne le quitte jamais tant qu´il vit, est l´amour de soi: passion primitive, inée, antérieure à toute autre (...)”, p. 275.
         Le philosophe nous explique encore que les autres passions ne seront que modifications de celle-ce. Mais,  il sera         nécessaire de bien maîtriser l´amour de soi pour  qu´il ne devienne pas amour-propre.
         Pour que l´homme soit satisfait de son état, on l´empêchera de se comparer avec les autres sous peine  de voir naître “ des passions haineuses et irascibles” Ibid., 277. (continua)

Colóquio "Sade e o Limite: 274 anos de transgressões"

Colóquio Internacional "Sade e o Limite: 274 anos de transgressões", dias 15, 16 e 17 de dezembro na Biblioteca Mário de Andrade - São Paulo. 

Informações sobre programação e inscrições no site do evento:
http://coloquiosade.wix.com/sade

domingo, 24 de agosto de 2014

A cientista e o poeta


 

Já comentamos brevemente neste blog sobre Émilie de Châtelet- considerada a mulher mais brilhante do século XVIII. Como a maioria das moças de sua época, Émilie casou-se aos 18 anos. A união com o marquês de Châtelet não se baseava no afeto, mas em interesses familiares- assim como muitos matrimônios do período. Nesse contexto, não era incomum marido e mulher terem outros relacionamentos, desde que fosse observada a discrição. O marquês viajava muito e acumulava aventuras extraconjugais, a bela esposa, por seu turno, não se furtava aos encontros clandestinos. Émilie namorou, entre outros, Richelieu – conhecido por suas conquistas. Há quem acredite, aliás, que a personagem Valmont de Ligações Perigosas (1782) - o extraordinário romance epistolar de Choderlos de Laclos-  tenha sido inspirada na figura do grande marechal. O namorado mais célebre e o grande amor da jovem prodígio foi nada menos que Voltaire. Do momento que se conheceram, até 1749, ano da morte de Émile, o casal passou a maior parte do tempo unido. Voltaire foi viver com Émilie no castelo de Cirey (que pertencia à família do marquês de Châtelet). Nessa morada, cada um ficava em seu aposento estudando e se encontravam apenas à noite. Ela foi responsável pelo interesse de Voltaire por Newton. A propósito, o meio leigo parisiense começou a interessar-se pelo físico inglês graças ao casal de estudiosos. A história de amor entre o poeta dramático e a cientista é contada de forma minuciosa por David Bodanis em seu Mentes Apaixonadas: Émilie du Châtelet e Voltaire- o grande caso de amor do Iluminismo. Tradução de Carolina de Melo Araújo. Rio de Janeiro/São Paulo: Record, 2012.     

domingo, 22 de junho de 2014

“Dos Delitos e das Penas”: Flagrante atualidade de Cesare Beccaria (1738- 1794)


 

            Foi em 1764 que o jovem milanês Cesare Beccaria publicou “Dos Delitos e das Penas”, uma das mais importantes obras do século XVIII da Itália- texto fundamental para as Luzes na França. Voltaire, Rousseau, Diderot, d´Alembert e Morellet, entre outros, leram e comentaram o texto inovador.  A questão que se colocava logo no início do livro e que criaria os mais acirrados debates, diz respeito ao “direito de punir”, cuja justificativa se impunha aos olhos do autor. Na esteira de Thomas Hobbes, adere ao pressuposto de que em seu estado natural, os homens viveriam mergulhados na incerteza de uma guerra interminável, advindo, assim, a necessidade de abdicar de uma parcela da própria liberdade em troca de segurança: “A agregação dessas mínimas porções [de liberdade] possíveis forma o direito de punir, tudo o mais é abuso e não justiça [...]” (BECCARIA, 2005, p. 43). Ora, aceitar o “direito de punir” implicava pelo menos quatro consequências. Primeiro, os magistrados não poderiam aumentar uma pena previamente estabelecida pelo legislador, já que este representa toda a sociedade unida pelo contrato social, ao passo que o magistrado representaria apenas uma parte da sociedade. A segunda consequência diz respeito à igualdade perante as leis. Nenhum cidadão, sob qualquer pretexto, poderia eximir-se de cumpri-las. A terceira concerne a recusa da atrocidade das penas, porque seria contrária à natureza do próprio contrato social. Por fim, a quarta consequência reside na impossibilidade do juiz em interpretar as leis. O jovem criminalista esclarece seu ponto de vista ressaltando que a desordem advinda de uma obediência fiel à lei é menos perniciosa que a derivada de sua interpretação.

segunda-feira, 16 de junho de 2014

O artigo "Uma velha praga" de Monteiro Lobato


 

Um dos mais fascinantes, polêmicos e multifacetados autores brasileiros do século XX foi, sem dúvida, Monteiro Lobato. O estupendo sucesso da obra infantil do escritor paulista deixou na sombra sua atuação em outros domínios. O autor de Cidades Mortas esteve à frente de campanhas sanitárias, batalhou pelo voto direto, revolucionou o mercado editorial do Brasil e lutou tenazmente pela nossa auto-suficiência em ferro e em petróleo. Todas essas facetas, e muitas outras, serão exploradas nesse espaço. Hoje, gostaria de iniciar uma série de postagens para  lembrar a construção do emblemático Jeca Tatu e as controvérsias que gerou.  Em 1911, Lobato herda a fazenda Buquira de seu avô, o Visconde de Tremembé, decide deixar a pacata vida de promotor em Areias a fim de tentar a sorte como fazendeiro. Interessa-se de fato pela nova função, faz pesquisas sobre como melhorar a produção de café e milho. Também estuda a respeito do cruzamento de animais. Ao longo dos meses, porém, nota que seus esforços se deparam com um inimigo tenaz: o homem do campo. Em vez de respeitar a terra que lhe dá o alimento, o caboclo perpetua prática institucionalizada no interior paulista- as queimadas. Aos poucos a terra vai se tornando infértil.  Segundo o ponto de vista do então fazendeiro, o homem do campo não faz grandes esforços por julgar que não vale a pena. Assim, prefere permanecer com seu chapéu de palha, de cócoras, fumando cachimbo.  Lobato compara-o ao cogumelo parasitário da madeira podre, denominado por sua mãe de “urupês”. Em 1914, envia o artigo “A velha praga” ao jornal O Estado de São Paulo. Nesse texto, apresenta o homem da roça: “Este funesto parasita da terra é o CABOCLO, espécie de homem baldio, seminômade, inadaptável à civilização, mas que vive à beira dela na penumbra das zonas fronteiriças. À medida que o progresso vem chegando com a via férrea, o italiano, o arado, a valorização da propriedade, vai ele refugindo em silêncio, com o seu cachorro, o seu pilão, a pica-pau e o isqueiro, de modo a sempre conservar-se fronteiriço, mudo e sorna. Encoscorado numa rotina de pedra, recua para não adaptar-se.” Na excelente biografia “Monteiro Lobato: Furacão na Botocúndia” de Carmen Lucia de Azevedo, Marcia Camargos e Vladimir Sacchetta, lemos: “Monteiro Lobato é, acima de tudo, arguto crítico social, um homem preocupado com os destinos do seu país. E expõe, sem mistificação, a conduta do agente deletério, habitante das zonas limítrofes do mundo civilizado, onde jamais logra penetrar. (1997, p. 58). “Uma velha praga” saiu em destaque no Estado de São Paulo e fez enorme sucesso. Veremos os desdobramentos das polêmicas do incendiário artigo em postagens futuras.  

sexta-feira, 6 de junho de 2014

Ecos de Cesare Beccaria na França

No final de 1765, o abade Morellet publicou sua tradução de "Dos Delitos e das Penas". Em carta a Beccaria de fevereiro do ano seguinte, o tradutor desculpa-se pelas alterações que fez na estrutura-nova ordem na distribuição dos capítulos, transferência de frases de uma parte para outra, além de remanejamento de explicações do corpo do texto para notas de rodapé- e justifica: "Creio ter seguido uma forma mais regular, mais fácil para os leitores de meu país e  mais próxima ao aspecto de nossos livros" ("Je crois avoir suivi une marche plus régulière, plus aisée à suivre, et qui en tout est plus conforme au moins au génie de ma nation, et  à la tournure de nos livres"). Em seguida, afirma que o resultado final tinha agradado aos amigos d´Alembert, Diderot e Hume. De fato, a tradução francesa foi tão apreciada que se tornou uma espécie de "vulgata".
A obra, que chegava a um público mais vasto, graças à tradução, fora saudada como contribuição fundamental para as discussões sobre o papel do Estado na vida dos cidadãos. Tratava-se de uma exposição densa e instigante, composta de quarenta e sete capítulos curtos, nos quais o criminalista discutia os tipos de delitos mais frequentes e propunha a forma de puni-los e evitá-los. O livro versava, igualmente, sobre os diferentes tipos de provas e formas de julgamento, sobre as acusações secretas, as questões relacionadas à honra, infâmia, duelos, contrabando, ociosidade, entre outros temas. E condenava a tortura e a pena de morte, que eram institucionalizadas no Antigo Regime. Vislumbrava-se, na obra, a preocupação em atender aos interesses da maioria- ponto basilar da análise beccariana- e não mais aos caprichos de uma casta. Além disso, o autor defendia com veemência que um código penal deveria estar ao alcance de todos porque quanto maior o número de cidadãos que compreendessem as leis, menos frequentes seriam os delitos. A partir de uma reflexão sobre as três fontes dos princípios morais e políticos reguladores dos homens, quais sejam: a revelação, a lei natural e as convenções factíveis da sociedade- que não deveriam entrar em contradição entre si-Beccaria ratifica a ideia de que a justiça divina e a justiça natural são, por sua própria essência, imutáveis e constantes, ao passo que a justiça humana estaria sempre sujeita às mudanças. Quando se discute a matéria pública, explica-nos, esses princípios não podem ser confundidos, sob pena de chegarmos a conclusões equivocadas. O filósofo constata, ainda, o desinteresse do público e dos pensadores a respeito da crueldade das penas e assevera que as leis nunca tinham sido ditadas por um observador imparcial da natureza humana; tem consciência, assim, de que seu livro representa uma etapa inovadora na jurisprudência. ( Nos próximos dias voltarei a escrever sobre o atualíssimo livro de Beccaria publicado em 1764. O filósofo e criminalista italiano contava apenas 27 anos. Duzentos e cinquenta anos após a primeira edição, os debates sobre a obra continuam acalorados).   


terça-feira, 18 de março de 2014

Wagner Madeira apresenta o enxadrista Monteiro Lobato

Em 31 de março de 2010, comentei rapidamente neste blog a paixão de Monteiro Lobato pelo jogo dos reis, sem me estender sobre o tema. Descobri, recentemente, o artigo intitulado “Monteiro Lobato, enxadrista” no qual, Wagner Martins Madeira, mestre da Federação Internacional de Xadrez (FIDE), brinda-nos com um delicioso passeio pelas cartas do autor de “Urupês” endereçadas ao escritor mineiro Godofredo Rangel- e publicadas em A Barca de Gleyre (1948). Madeira tece um bem humorado perfil de Monteiro Lobato, em meio a considerações sobre a vida do escritor em Areias (onde era promotor), sobre as polêmicas nas quais se envolveu, e sobre seu estilo inconfundível. Discorrendo tanto a respeito das escolhas estratégicas do autor, por exemplo, a opção de “abertura” (o primeiro movimento feito pelo jogador que detém as peças brancas) quanto à confusão que às vezes se estabelecia na correspondência (assim como seu parceiro Rangel, Lobato frequentemente se esquecia da disposição das peças do tabuleiro na qual deveriam continuar). O genial criador de Emília, conta-nos Madeira, via no jogo de xadrez um antídoto contra o tédio. O artigo está disponível em http://revistapandorabrasil.com/revista_pandora/jogo/wagner.htm

segunda-feira, 17 de março de 2014

Emanuel Lasker e a psicologia no xadrez










Emanuel Lasker (Berlinchen, 1868-Nova Iorque, 1941) de família judaica, dedicou-se à matemática, à física e à filosofia. Sua tese de doutorado versou sobre a "Teoria de espaços vetoriais" e constitui notável contribuição na área. Albert Einstein, amigo próximo, criticava-lhe o tempo desperdiçado com as lides enxadrísticas. Foi, contudo, graças ao jogo-ciência que Dr. Lasker imortalizou seu nome, tornando-se um dos maiores enxadristas de todos os tempos, conseguindo manter o título de campeão por vinte e sete anos.
Em 1894, Lasker derrotou Steinitz (1836-1900), o então campeão mundial, em um match disputado em Nova Iorque, Filadelphia e Montreal. O jovem alemão contava vinte e seis anos e manteve o título até 1921, quando foi derrotado pelo cubano José Raul Capablanca.
Lasker impressionava a todos pela forma que desequilibrava as partidas, escolhendo, via de regra, um lance considerado inferior para desestabilizar o adversário. O xadrez, como sabemos, não implica somente cálculo, mas uma sólida concepção estratégica, no sentido militar do termo. Tal concepção é magistralmente demonstrada no livro intitulado O Bom Senso no Xadrez, publicado pela primeira vez em 1917.

Eis, a seguir, a tradução do prefácio e da primeira conferência do Dr. Lasker. Proponho, hélas, uma tradução de segunda mão, sendo o original em inglês Common Sense in Chess e o meu exemplar: Le bon sens aux échecs, traduit de l´anglais par Pierre Latour, Paris, édition Payot/Rivages, 1994.






Prefácio

Eis um resumo de doze conferências dadas diante de um auditório de jogadores de xadrez londrinos, na primavera de 1895. Podemos considerá-las como uma tentativa de tratar de todas as fases de uma partida de xadrez com a ajuda de princípios gerais. Os princípios expostos são deduzidos de reflexões relacionadas à natureza do xadrez, enquanto luta entre dois cérebros, e sua concepção repousa sobre fatos simples. Sua aplicação está ilustrada por posições adaptadas a esse fim e susceptíveis de apresentarem-se no tabuleiro. Meu objetivo foi reduzir o número de regras sem prejudicar a clareza. Perceberemos que elas têm alguma semelhança entre si e por isso não foi difícil reduzir ainda mais seu número. Com efeito, elas poderiam finalmente ser reunidas em um só princípio geral, que está na base não somente do xadrez, mas de todos os tipos de combates. Este princípio está suficientemente exposto aqui, mas ele é tão geral na sua concepção e a dificuldade de exprimir toda a extensão do seu significado é tal que não me aventurei a formulá-lo. Em uma próxima obra, e esta já prepara o terreno, espero ser capaz de ilustrar esse princípio e sua capacidade de mostrar a estrita relação dos fatos entre si. Também deixarei para o próximo livro o debate sobre alguns pontos que solicitam exame mais sutil como, por exemplo, todas as questões relativas às manobras do rei e à troca de peças.
As partidas e posições deste livro são relativamente pouco numerosas, mas foram escolhidas com cuidado. Eu aconselho o jogador não somente a esforçar-se para ler, mas a estudar e impregnar-se do conteúdo por meio de um trabalho constante. As regras que deduzi são, me parecem, muito plausíveis. Isso não deve enganar o jogador, que compreenderá mais claramente o sentido se fizer um esforço de não se mostrar cético e exigente quanto às provas.
No que concerne às análises das partidas ou das aberturas, tentei ser breve e preciso. As análises detalhadas, embora pouco numerosas, são fiáveis, creio eu. O método que consiste em enumerar todas as variantes possíveis, ou prováveis, foi abandonado em prol de uma análise que leva em conta, ao mesmo tempo, as variantes principais e os princípios gerais. A expressão e o estilo são de um conferencista. Não consegui torná-los mais perfeitos como desejava e solicito por isso a indulgência do leitor. E. L.
Primeira Conferência
Senhores, costuma-se começar pelas definições, mas estou certo de que todos vocês conhecem tão bem o essencial da história, das regras e das características do jogo de xadrez, que me permitirão mergulhar imediatamente in medias res. O xadrez foi apresentado, ou, eu diria, apresentado de forma errada, como um jogo que não poderia visar um objetivo sério, mas feito pelo simples prazer de ocupar uma hora de ócio. Se fosse apenas um jogo, o xadrez jamais sobreviveria às grandes provas a que foi confrontado ao longo de sua existência. Alguns apaixonados elevaram o xadrez à classe de uma ciência ou arte, o que ele não é; mas sua caracterísitica principal parece ser o que a natureza humana em geral muito aprecia- um combate. Não um combate que afagaria os nervos das naturezas grosseiras, no qual o sangue jorra e os golpes desferidos deixam traços visíveis sobre os corpos dos combatentes, mas um combate onde os elementos científico, artístico e puramente intelectual oscilam de maneira indissociável. Deste ponto de vista, uma partida de xadrez torna-se um todo harmonioso do qual me esforçarei para descrever as grandes linhas ao longo destas conferências.
As condições exigidas para jogar xadrez são um tabuleiro de sessenta e quatro casas e dois indivíduos. Nós temos, por conseguinte, uma grande vantagem sobre o general que deve conduzir seu exército em campanha: nós sabemos onde encontrar o inimigo e as forças das quais ele dispõe. Temos a agradável satisfação de saber que, no que diz respeito às forças materiais, teremos igualdade com os adversários. Nossa primeira decisão, no entanto, será exatamente análoga à de um comandante. Em primeiro lugar, mobilizaremos nossas tropas, para que elas estejam prontas ao ataque tentando ocupar as linhas importantes e as casas totalmente livres. Este procedimento não tomará, em regra geral, mais de seis lances, como veremos na sequência. Se nos omitirmos de fazê-lo, nosso adversário aproveitará a ocasião que lhe teremos oferecido, atacará rapidamente qualquer ponto vital e, antes que nos recobremos, a batalha estará terminada.
Permitam-me, para ilustrar minhas afirmações, de rever algumas partidas miniaturas bem conhecidas, nas quais os erros e suas sanções aparecem claramente.

1.e4 e5. 3Cf3 d6 3.Bc4 h6

Até aqui, com exceção do último lance, as pretas jogaram razoavelmente bem. Abriram linhas para seus dois bispos e para a dama e agora deveriam desenvolver o cavalo em c6. Em vez disso, temendo algum ataque prematuro, elas fazem um lance inútil que não reforça nenhuma de suas peças.
4. Cc3 Bg4
Um erro. Os cavalos devem ser desenvolvidos primeiro, os bispos em seguida.
5. Cxe5 Bxd1
6.Bxf7+ Re7
7.Cd5++


( tradução ALRBedê - continua)

segunda-feira, 3 de março de 2014

"As grandes paixões" um conto de Guy de Maupassant

– Então, a senhora se entedia? – Infelizmente sim, de forma terrível, senhor. – E isso vem acontecendo há muito tempo? – Oh, há muito tempo! – Há um ano? – Mais ou menos. – A senhora foi ver “Georgette”? – Fui. – Gostou? – Oh! Fascinante, fascinante! – E “Speranza”? – Vi também “Speranza”. É um balé delicioso. – A senhora leu “Tartarin nos Alpes”? – Claro, e no primeiro dia. – Agradou-lhe? – Muitíssimo. Primeiro, tinha uma paixão por “Tartarin”. Nada nunca me divertiu tanto como esse livro: é tão engraçado, tão espirituoso, tão irreverente. Apesar da minha admiração pelos romances de Daudet, ainda prefiro “Tartarin”, porque chego a chorar de tanto rir todas as vezes que o abro. Veja você, jamais se teve tanto espírito. E é tão divertido ver “Tartarin nos Alpes” depois de vê-lo no deserto! – Então a senhora passou uma noite excelente escutando “Georgette”, uma noite excelente vendo “Speranza”, e um dia excelente lendo “Tartarin”. E consegue se entediar? – Sim, muito tédio! O senhor acha então que isso é suficiente para ocupar minha vida, ter algumas horas de lazer de vez em quando? – Eu, senhora, acho dificílimo não somente obter algumas horas, mas alguns minutos de distração. Ora, sexta-feira a senhora irá a “Sapho”. No dia seguinte lerá o delicioso volume de novelas que Octave Mirbeau acaba de publicar: “Cartas de minha cabana” e no dia seguinte ainda “O Alpe homicida” de Paul Hervieu; e ficará ainda mais interessada quando reencontrar, nesse livro, os Alpes nevados onde “Tartarin” acaba de passear. E em breve terá outros espetáculos e outros livros, e jantares, e saraus, e mil coisas diversas que lhe conduzirão à primavera. E a senhora consegue se entediar? – Sim, sinto tédio. Acho-o insuportável por não me acreditar. – Acredito, minha cara amiga, apenas engana-se de palavra; não deveria dizer: sinto tédio, mas: não amo ninguém. Para vocês mulheres, tudo se limita ao amor. Amar ou não amar, eis o que importa. Quando vocês amam, a terra torna-se o paraíso terrestre, a vida um encanto; e quando vocês não amam, o universo e a vida tornam-se um inferno. – É verdade! – Claro que é verdade! E vocês consideram o amor como a mais bela, a mais generosa, a mais profunda, a mais poderosa das paixões. – Sim, concordo. – Porém, minha cara amiga, o amor, na verdade, é o mais mesquinho, o mais fraco, o mais ligeiro e o menos durável das fantasias que arrebatam o coração humano. – Meu Deus, como o senhor é tolo! – É possível! Tolo, mas correto. Raciocinemos. Conhece-se a força de uma locomotiva pelo número de vagões carregados que ela pode puxar, não é? Da mesma forma podemos medir a força de uma paixão pelos feitos que o homem realizou por ela. Para começar, a qualidade principal de uma paixão é a duração. Ora, o amor é essencialmente limitado. Quantos casos podemos citar em que ele durou uma vida inteira? O amor muda seu alvo várias vezes ao longo de uma existência e para definitivamente quando os cabelos embranquecem. Trata-se, antes, de um apetite do que de amor, um apetite que varia segundo as idades e que incide sobre várias pessoas. Ora, minha cara amiga, seria fácil provar que o jogo arruinou mais homens que o amor, e que o álcool matou mais gente. Então, as cartas e a embriaguês são duas paixões superiores. De fato, não podemos fazer nada de mais forte, para provar uma obsessão, que dar seu dinheiro e sua vida: as duas coisas mais preciosas que temos. Ora, se a estatística prova que o homem arruína-se de forma mais natural e com mais facilidade pelo bacará que por uma bela mulher, que ele resiste menos às cartas que aos belos olhos, que ele é atraído mais irresistivelmente pelos carteados que pelas alcovas, que ele deixa com mais paixão seus últimos centavos sobre uma mesa verde do que sobre as mãos delicadas de uma mulher, a dúvida não nos é mais possível. Aqueles que se arruínam por mulheres são raros hoje em dia, enquanto aqueles que se arruínam pelo jogo são numerosos. Quanto aos que se matam pelo amor ou por amor, não vemos mais. Aqueles que se matam pelo álcool são inúmeros. A senhora se surpreende, não é, minha cara amiga, que dois braços abertos não tenham tanto atrativo quanto um copinho de cachaça? Mas reconhecerá também que dois braços fechados são um instrumento de morte tão rápido e tão certo, quando a gente se entrega completamente, como um líquido amarelo ou verde bebido em excesso? Ora, a partir do momento que se morre mais de garrafa que do beijo, o que concluir? – O senhor é um grande estúpido! Não se pode nem mesmo responder a tais bobagens! – Vou mais longe. Afirmo que estas três paixões: o álcool, o jogo e o amor, consideradas temíveis porque são perigosas e provocam catástrofes, são bem menos vivas na realidade, bem menos potentes e bem menos intensas que a pesca, a caça e o bilhar! – Cale-se. O senhor irrita-me. – Oh! Eu compreendo-a. O coração da mulher exalta-se pelas paixões poéticas, aceita as paixões dramáticas e indigna-se com paixões inofensivas e burguesas, as mais tenazes, as mais vivas, as mais absorventes de todas. – Minha cara amiga, este homem calmo, com um chapéu de palha e sentado à beira de um rio, no qual ele mergulha uma bóia na ponta de uma linha, é o mais ardente dos apaixonados. Nada cessará seu invencível amor, nada! Quando Paris ardia em chamas, incendiada pela Comuna, quando o canhão fazia tremer as paredes, quando as balas voavam pelas ruas como moscas, quando os corpos baleados serviam de asfalto às ruas, quando dos córregos corria sangue em vez de água, contaram-se quarenta e sete homens, quarenta e sete sábios ou quarenta e sete loucos, sentados tranquilamente ao longo das margens do Sena, desde a Ponte du Jour até as Tulerias desabadas sob as chamas. Que lhes importava Paris em fogo, a Comuna vencida, a Pátria sangrenta, a guerra civil após a invasão prussiana, a estes homens que só tinham atenção para seus “flutuadores de cortiça?” A morte os ameaçava de todos os lados. As balas disparavam sobre suas cabeças, e seus corações batiam de esperança quando um peixe mordia a isca. Eu poderia citar cem exemplos tão evidentes como esses. A caça! Qual é o homem que faria por uma mulher ou mulheres, durante toda sua vida, o que um caçador faz por sua caça? Pense nas viagens em charrete, nas noites frias, para ir matar alguns coelhos, outras noites passadas nos pântanos, sob uma cabana de palha, nas chuvas que caem durante estações inteiras, nas prodigiosas fatigas, nas más refeições das fazendas, nas caminhadas intermináveis. Existe algum apaixonado que suportaria isso por sua amante? Existe um jogador que afrontaria cansaços e privações para um encontro num banco no fundo de um bosque? Existe um bêbado que faria vinte léguas sob a geada para beber um copo de fino champanhe, como faz um caçador para atingir uma galinhola? – Então? Então? Então? – Quanto ao bilhar? Oh, o bilhar? O homem apaixonado pelo bilhar só vê a vida, a política, a arte, a guerra, o amor sob a forma de três bolas de marfim, correndo uma atrás da outra, num campo de feltro verde. Ele divide a humanidade, não em homens e mulheres, em militares e civis, em aristocratas e democratas, mas em seres que jogam ou que não jogam bilhar. Vignaux é o seu papa, seu papa majestoso, misterioso, todo-poderoso, sobre-humano! Quando bebe, quando come, quando anda, quando se repousa, quando tosse, quando se assoa, quando ri, quando chora, quando cospe, quando se veste ou tira a roupa, ele só pensa no bilhar, e vê sem cessar, em tudo, as duas bolas brancas e a bola vermelha vagabundeando sob o empurrão de um taco pontudo, jogando uma eterna partida que só acabará no julgamento final! Esse homem acorda e vai ao boteco, passa o dia inteiro ao redor do móvel quadrado que contém e limita todos os seus desejos e todas as suas esperanças, só para na hora obscura em que o garçom lhe manda embora, apagando o último bico de gás. Oh! Eis uma paixão minha cara amiga! – Meu caro, o senhor vai forçar-me a lhe expulsar! – Não, não precisará chegar a este ponto. Vou embora. Mas...escute-me. A senhora crê na Providência, certo? – É claro! – Bem, vou rogar à Providência que lhe envie o que pede, o amor! O amor de um homem. Mas de sua parte, minha cara amiga, rogue a Deus, seu Deus, de conceder-me uma graça, uma graça infinita. – Qual? – Não advinha? Explico-lhe. Eu me entedio tanto quanto a senhora, e mesmo mais, muito mais! Bem, suplique ao céu de colocar no meu coração, no meu pobre coração vazio e sem esperança, o amor... o amor pela pesca ou pelo bilhar! É a única graça que peço a Deus. Tradução: Ana Luiza Reis Bedê

sábado, 1 de março de 2014

Maupassant: um "meteoro" nas letras francesas

Guy de Maupassant nasceu dia 5 de agosto de 1850 na Normandia (não se sabe se em Fécamp ou em Miromesnil). Primeiro filho de Gustave e Laure. A mãe do futuro escritor era leitora perspicaz, culta, refinada e ciosa da recente partícula “de” que antecede o sobrenome – caução de nobreza reservada a poucos. Laure de Maupassant teve papel decisivo na opção de carreira do filho mais velho. Muito antes de tornar-se contista de renome na França, o jovem Guy escreveu poemas, a peça “Os anos cor - de rosa – Casa turca” -1875 (traduzido em português por Clémence M. C. Jouët-Pastré), entre muitos outros textos que eram submetidos ao crivo do amigo de sua mãe e de seu tio Alfred Le Poittevin (que não chegou a conhecer), nada menos que Gustave Flaubert. A propósito, durante muito tempo, houve quem sustentasse que Maupassant era filho do autor de “Madame Bovary”. O jovem discípulo de Flaubert trabalhou como funcionário público até aproximadamente os trinta anos, dedicando o tempo livre à literatura. A data chave de sua vida foi 1º de fevereiro de 1880, Maupassant recebe carta de Flaubert a respeito de “Boule de Suif” (“Bola de Sebo”) na qual afirmava: “Mais il me tarde de vous dire que je considère Boule de Suif comme un chef-d´oeuvre. Oui! Jeune homme! Ni plus ni moins, cela est d ´un maître” (“Estou ansioso para dizer que considero Bola de Sebo como uma obra-prima. Sim, rapaz! Nem mais, nem menos, foi escrito por um mestre!) Nessa missiva, Flaubert tece comentários precisos justificando sua opinião. Com “Boule de Suif”, publicada na coletânea “Soirées de Médan”, Maupassant tornou-se célebre da noite para o dia- não por acaso afirmou: “Je suis entré dans la vie littéraire comme un météore, j´en sortirai comme un coup de tonnerre” (“entrei para a vida literária como um meteoro e sairei como um trovão”). O brilhante contista morreu em 1893. Seu sucesso não parou de crescer até meados do século XX. Trata-se, ainda hoje, de um dos escritores franceses mais lidos fora da França. No próximo post, publicarei o conto “As grandes paixões” que traduzi – acredito que seja a primeira tradução para o português. Aguardem...

sexta-feira, 28 de fevereiro de 2014

"Colóquio Voltaire Filósofo"

Entre os dias 21 e 24 de maio, haverá o Colóquio Internacional “Voltaire Filósofo” na Universidade de Paris Ouest Nanterre La Défense. A organização conta também com a Universidade de Sherbrooke (Canadá) e Universidade de Québec à Trois-Rivières (Canadá). Gostaria de destacar a presença de pesquisadores brasileiros no Colóquio: Maria das Graças de Souza (USP) apresentará a comunicação “Voltaire philosophe de l´histoire: autour de l ´Essai sur les moeurs”, Rodrigo Brandão (Universidade Federal do Paraná) falará sobre “Job, Voltaire et Kant”, Danilo Bilate ( Universidade Federal do Rio de Janeiro) fará comunicação a respeito da “ L´attitude voltairienne chez Nietzsche” e Vladimir de Oliva Mota (Universidade Federal de Sergipe) abordará o tema: “Les fondements divins de la morale chez Voltaire”.

segunda-feira, 24 de fevereiro de 2014

Voltaire: um vil adulador?

Voltaire tinha um pé na aristocracia e outro no “partido dos filósofos”. Devido à faceta de cortesão, recebeu duras críticas de seus contemporâneos e da posteridade. Há quem acredite, no entanto, que a decantada bajulação aos poderosos não passava de mais uma tática voltairiana. Em seu artigo “Histoire et politique: quelques réflexions autour du Parlement de Paris”, Diego Venturino observa: “Com efeito, Voltaire é um falso devoto. Aparentemente entra nos templos da tradição histórica como fiel, mas na verdade destrói suas bases”. Ressalto que até hoje a memória do filósofo sofre tanto com a pecha de adulador quanto com a de destruidor de reputações. O estudioso Jean Sareil afirma que “Personne n´a jamais flatté aussi bien et avec autant de succès que Voltaire” (“Ninguém bajulou tão bem e com tanto sucesso quanto Voltaire”.) Essa sua fama diabólica cresceu ao longo do século XIX. Para os românticos, o autor de “Cândido” não passava de um “apóstolo da impiedade”, de uma “serpente venenosa”. Alfred Musset referia-se a Voltaire como o homem do “hideux sourire” (“sorriso hediondo”). Essa caracterização tem um fundo de verdade, contudo, não podemos esquecer que a adulação das pessoas próximas ao Rei e o humor corrosivo do autor foram armas incisivas contra a intolerância. Não por acaso, Paul Valéry afirmou: “O sorriso hediondo de Voltaire acabou com muita coisa hedionda no mundo”.

domingo, 23 de fevereiro de 2014

A grande cientista Émilie du Châtelet

Foi durante pesquisa para uma biografia sobre Einstein que David Bodanis deparou-se com uma nota de rodapé sobre a contribuição de Émilie du Châtelet para o desenvolvimento do moderno conceito de energia. A curiosidade de Bodanis levou-o a estudar a vida dessa desconhecida e descobriu que Émilie tivera, na verdade, papel fundamental para a ciência no século XVIII. Filha de um cortesão de Luís XIV, Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil - marquesa du Châtelet (1706-1749), teve educação primorosa, aprendera latim com o pai, conhecia bem Horácio, Virgílio e Lucrécio. Muito cedo, descobrira que seu pendor era para a Física e para a Matemática. Graças ao convívio com grandes pesquisadores e à sua disciplina militar, Émilie enfrentou penosas questões científicas. Tomou a si a tarefa de traduzir os Principia de Newton para o francês, além disso, fez o esforço de transpor os complicados cálculos do físico inglês para uma forma mais moderna de cálculo. Em 1737, Émilie escreveu Dissertação sobre a natureza e a propagação do fogo. Nos próximos dias, voltarei a postar textos sobre essa mulher extraordinária.